1. Les écoles de formation pour les aides familiales à domicile rencontrent des difficultés à accomplir plusieurs objectifs:
(a) susciter l’intĂ©rĂŞt des jeunes pour s’engager dans la formation d’aide familiale ;
(b) fournir une formation pratique Ă des Ă©tudiants qui ne sont pas encore suffisamment matures ou mobiles (en raison de l’absence de permis de conduire, ce qui rend l’accès aux domiciles des utilisateurs complexe, surtout en milieu rural) ;
et (c) cultiver la vocation de manière à ce que les étudiants, une fois formés, embrassent effectivement cette profession.
2. Les formations dĂ©diĂ©es au vieillissement sont rares dans le domaine mĂ©dical/paramĂ©dical, malgrĂ© le fait qu’au moins 50 % des patients que les professionnels du secteur seront amenĂ©s Ă traiter sont des personnes âgĂ©es.
Paradoxalement, à peine 4 % de leur formation de base est consacrée aux personnes âgées. Cette carence importante crée une demande significative pour combler cette lacune. Cela est particulièrement vrai pour les aides familiales.
Par exemple, il peut y avoir davantage d’heures de cours consacrĂ©es aux enfants et aux adolescents qu’aux personnes âgĂ©es, alors que 80 Ă 90 % des futurs bĂ©nĂ©ficiaires de leurs services ont plus de 65 ans. Cette insuffisante intĂ©gration de la personne âgĂ©e dans les formations contribue Ă la faible attractivitĂ© de la formation et de la profession, car les professionnels se retrouvent Ă s’occuper de personnes pour lesquelles ils ont peu voire pas du tout de connaissances et de qualifications.
Cette situation engendre un sentiment de compétence réduite, favorisant ainsi un fort taux de rotation et une faible rétention des professionnels (ce problème est également observable dans le secteur des maisons de repos).