Les enjeux de la navigation intérieure
D’ici 2030, l’Europe aura besoin de 20.000 nouveaux membres d’équipage sur ses voies fluviales.
Cependant, ce secteur fait face à plusieurs défis dont la pénurie de capitaines de bateau. Malgré des salaires attractifs (jusqu’à 3.500 € nets dès la première année), les professionnels prennent leur retraite sans qu’une nouvelle génération ne se profile pour prendre la relève.
Cette situation est notamment due à la méconnaissance du métier ou à son image, souvent perçu comme transmis de génération en génération, pénible, genré, avec des conditions de travail et une vie à bord jugées contraignantes.
Pourtant, le métier connaît des évolutions technologiques considérables. Les innovations, comme les bateaux de petits gabarits équipées de grues et la navigation automatisée facilitent les livraisons locales et permettent un pilotage déporté de plusieurs bateaux à la fois. Ces avancées améliorent ainsi les conditions de travail et permettent de travailler de 9 heures à 17 heures avant de rentrer chez soi.
Les métiers de la navigation intérieure incluent le conducteur (également nommé capitaine ou batelier), le timonier, le maître matelot, le matelot, le matelot léger et l’homme de pont. L’objectif est de montrer que cette carrière répond à leurs aspirations, notamment le désir de proximité avec leurs proches et un engagement en faveur des enjeux sociétaux et environnementaux.